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[PRESSE] IBS : « On recherche des étudiants qui sont disruptifs »

Publié le 03/02/2022 – Par Studyrama

Alors que la Blockchain connaît un développement exponentiel, il n’existait pas d’école exclusivement dédiée à ce secteur qui recrute déjà de très nombreux professionnels dans des domaines aussi variés que la finance, le gaming, l’art ou la logistique. Partant de ce constat, Aldrick Allal, Président Fondateur du Groupe Diderot Education a créé Indigo Blockchain School qui propose dès la rentrée 2022 un bachelor et un master aux étudiants « disruptifs ». Tour d’horizon de ce secteur, des perspectives qu’il offre et des formations d’IBS.

Pourquoi avoir créé Indigo Blockchain School (IBS) ?

De plus en plus de sociétés, d’industries, ont besoin de recourir à la blockchain pour protéger leurs données, pour vérifier les transactions, pour enregistrer tout ce qui peut se passer entre le client et l’entreprise, entre l’entreprise et une autre entreprise… On manque cruellement de personnes capables de faire correspondre l’univers de l’entreprise avec une blockchain. C’est-à-dire de créer des smart contracts qui vont discuter avec la blockchain et pouvoir utiliser ses capacités d’enregistrement, sécurisation et décentralisation. La blockchain, c’est comme un immense registre, à l’intérieur duquel tout est consigné, avec une sécurité absolue, une infalsifiabilité exemplaire et une codification qui permet l’anonymat. C’est cet anonymat notamment qui garantit vos avoirs en cryptos et monnaies fiduciaires (euro, dollar, etc.) dans votre wallet, c’est-à-dire votre portefeuille de cryptomonnaies. Les banques aujourd’hui protègent moins vos euros sur vos comptes qu’une blockchain comme Tezos ou Ethereum.

La blockchain, c’est à la fois un moteur (gaming), un écosystème de règles dynamiques et un moyen de pouvoir utiliser (créer son token sur la blockchain Tezos par exemple) et profiter d’une excellente puissance de calcul, de protections, de rapidité et d’un faible coût de transactions. On peut également créer une nouvelle blockchain dont le code est en accès libre et assure à ses futurs utilisateurs que les « règles » mises en place vont les protéger. On peut tout simplement développer sur la blockchain son token pour profiter de l’expérience de son usage. C’est ce que nous faisons à Diderot Education avec notre EduToken qui va justement utiliser la blockchain Tezos.

Ma réponse est un peu longue mais j’ai créé IBS car ce que j’explique c’est que la blockchain, c’est déjà le présent et si nous manquons cruellement de spécialistes aujourd’hui, demain sera terrible. Nous sommes en retard. La France est aveuglée par des experts vieillissants qui prennent pour de la fiction une réalité à 14 000 milliards d’euros en 2021. Ça fait cher la fiction !

Fort de ce constat, créer Indigo Blockchain School a été une nécessité. Il faut bien que les plus gros groupes d’enseignement prennent leurs responsabilités et innovent ; sinon qui le fera ? 

J’ai choisi le nom « Indigo » car c’est un bleu particulier, c’est le bleu de l’horizon vers lequel les yeux des innovateurs, des pionniers sont toujours dirigés. C’est la couleur de l’avenir à prospecter et ce n’est pas le red market dans lequel tout le monde se bat, la grosse concurrence commerciale. IBS c’est la maîtrise informatique, la connaissance du monde économique et une énorme créativité. Apprendre à penser le futur, c’est tout un programme !

Pour former à ces nouveaux métiers, quels programmes de formation proposez-vous ?

Nous avons deux diplômes : un Bachelor « BABA » : « Bachelor Architect & Blockchain Analyst » (reconnu par l’Etat – RNCP) et un Master « MBD » : « Master Blockchain Director », qui comportent chacun trois grands blocs de matières.

Le premier bloc de matières concerne l’économie mondiale, le fonctionnement de l’humanité organisée en sociétés et en structures sociales et commerciales, la finance, les monnaies fiat, c’est-à-dire euro, le dollar, le yen, Juan, (etc.) est leurs zones d’influence.

Le deuxième bloc de matières, peut se nommer « développement et programmation informatique ». Il faut connaître quelques langages comme Solidity et Vyper pour Ethereum ou Michelson pour Tezos (par exemple). Il faut être capable de pouvoir transcrire les instructions d’une entreprise en lignes de code de smart contracts, c’est-à-dire de donner des instructions à une blockchain pour qu’elle réagisse convenablement.

On y apprend à développer tous les rouages et transferts d’informations que les anciens comme moi (46 ans) appellent « l’informatique » mais qu’il serait préférable de nommer le « métaverse technique ». Les étudiants créent du gaming et des supply chain lors de challenges ! Ca booste.

Le troisième bloc, c’est donc la capacité à créer. Dès le début de l’année, il y a un programme de création d’entreprise, de création d’activités.

On recherche des jeunes qui sont vraiment dans une logique innovante et créative, qui ont un esprit ouvert, qui ont envie de penser le monde différemment, et pour le dire en un seul mot qui est très à la mode, qui sont disruptifs. Nous recherchons des rêveurs, sensibles, un peu dans leur monde comme moi lorsque j’essaie d’imaginer comment on peut virtualiser la somme des connaissances humaines et la rendre disponible à chaque être humain pour le faire progresser quel que soit son milieu, sa langue et ses origines… grâce à la blockchain

Comment définir votre école ? Dans quelle « case » la ranger ?

IBS c’est tout simplement une école qui concerne l’avenir en tenant compte du présent émergeant. Ce n’est pas une école de management, c’est plutôt une école d’analyse contemporaine structurée avec une forte volonté de penser le monde d’après en y développant des « rouages informatiques ». On pourrait dire qu’IBS est plutôt une école de prospective et d’imagination disruptive à forte dose de métaverse technique. IBS est « out of the box »

Votre mode de recrutement et de sélection va-t-il être aussi novateur que le programme que vous souhaitez présenter ?

Oui absolument, car en dehors du fait qu’il faut avoir le baccalauréat (ou équivalent) pour commencer le Bachelor BABA et une licence ou un Bachelor pour le Master MBD, on n’attend aucune note, aucune preuve de réussite scolaire, aucun document administratif inutile. On veut juste que notre futur étudiant soit un partenaire de projet, se montre enthousiaste à l’idée de changer le monde et accepte de passer des millions d’heures à réfléchir et rêver, des milliers d’heures à programmer et des centaines d’heures à comprendre le monde d’aujourd’hui. Les inscriptions se font en ligne sur diderot-education.com/admissions.

Proposez-vous des formations aux BAC+3/4 qui souhaitent ce spécialiser dans ce secteur ?

Le Master MBD : « Master Blockchain Director » est accessible aux étudiants en admission parallèle. Les étudiants qui ont obtenu leur bachelor ou licence dans un autre champ disciplinaire sont les bienvenus. Ils découvriront beaucoup de choses nouvelles dont la liberté de créer et la possibilité de se spécialiser dans une finance moderne et disruptive.

La qualité d’une école se juge aussi sur la qualité des partenariats avec les acteurs du secteur

Oui… c’est pour cela que nous avons des partenariats avec Tezos, avec Ipocamp, avec la BPI qui nous soutient, et tant d’autres. Pour faire simple nous avons des partenariats avec tout l’écosystème de la blockchain parisienne et internationale qui n’attend qu’une chose, qu’on leur donne des partenaires bien formés. Ils attendent beaucoup d’IBS.

Quelles sont les perspectives de recrutement dans les années à venir ? Les besoins à terme sont incommensurables. On estime qu’aujourd’hui, au moment où on se parle, à Paris, il manque 10 000 personnes pour travailler sur la blockchain. Et dans le monde, c’est évidemment encore plus important. Un exemple : en 2020, 1 800 milliards d’euros ont été dépensés dans les crypto-monnaies, l’année dernière, 14 000 milliards d’euros, quasiment 10 fois plus, avec un intérêt des fonds d’investissement confirmé et une entrée des organismes publics ; chaque Etat prépare sa propre crypto-monnaie pour ne pas être le dernier à le faire. D’ailleurs, même l’Europe veut créer sa crypto-monnaie !

Merci Studyrama pour cet article ! (source)